Les médecins résidents ont décidé, ce jeudi 14 juillet, de geler leur mouvement de grève à l'issue d'une assemblée générale et d'un vote organisé depuis quelques jours. Ils regagneront leurs postes de travail dimanche prochain. «Les médecins résidents ont déposé des communiqués concernant ce gel de la grève au niveau des directions de tous les établissements publics de santé», indique le Dr Sid Ali Marouane, porte-parole du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra). Aussi, et contrairement aux déclarations du ministère de la Santé, les protestataires n'ont pas décidé de regagner le travail individuellement mais «de façon collégiale comme l’avait été décrété et initié ce débrayage à l’origine».
Le gel du mouvement était motivé, explique le Dr Marouane, par deux raisons. La première est le fait qu'en été, les administrations sont généralement en congé. La deuxième est qu'en période estivale aussi la demande en matière de soins augmente alors que de nombreux médecins généralistes et spécialistes sont en congé.
Mais outre leur statut particulier et l'amorce de la réforme pédagogique, le bilan de plus de trois mois de protestation et de plusieurs sanctions reste maigre. L'une des principales revendications des médecins résidents, le service civil, demeure en suspens. «Mais il faut savoir qu'on parle de gel et non d'arrêt. Si un débat de fond sur le service civil n'est pas ouvert, on reprendra la grève. Ça sera la même chose si des sanctions sont validées à l'encontre de certains médecins résidents», assure notre interlocuteur.
Hadjer Guenanfa, TSA
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