A domicile ou dans un "bar à sourire", le blanchiment des dents peut présenter des risques. Après les dentistes eux-mêmes, c'est l'Afssaps et la DGCCRF qui alertent les consommateurs. En cause notamment : la fréquence de l'opération et la concentration excessive des produits utilisés.
Se faire blanchire les dents dans les bars à sourire peut entraîner à une « altération de l'émail pouvant conduire à une usure prématurée et même à une fragilisation des dents ». L'avertissement émane de l'Agence française de sécurité sanitaire ce lundi.
Déjà mise en cause par les dentistes et les professionnels de santé depuis plusieurs mois, la technique qui s'est répandue à vitesse grand V ces derniers mois est donc désormais dans le collimateur des autorités, la DGCCRF et l'Afssaps.
Dans un communiqué commun, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes et la direction générale de la santé expliquent que « cette pratique à visée esthétique est susceptible d'exposer les consommateurs à des risques pour leur santé, surtout si le traitement est renouvelé fréquemment et si les produits utilisés contiennent ou libèrent du peroxyde d'hydrogène (ou eau oxygénée) à une teneur supérieure à la concentration maximale autorisées par la réglementation en vigueur pour les produits d'hygiène buccale, soit 0,1%. »
Les bars à sourire contrôlés
En effet, ces produits peuvent entraîner une hypersensibilité des dents, une altération de l'émail pouvant conduire à une usure prématurée et même à une fragilisation des dents, ainsi qu'une irritation des muqueuses liée à la causticité du produit.
Les bars à sourire qui s'ouvrent un peu partout en France devraient revoir leurs techniques rapidement. Car ne directive européenne modifie la réglementation des produits cosmétiques contenant ou libérant du péroxyde d'hydrogène. Désormais, ils pourront être vendus uniquement à des chirurgiens-dentistes et seulement en vue d'une utilisation chez les adultes. Un restriction justifiée au regard des risques qui nécessitent un examen clinique préalable et une première application par le chirurgien dentiste pour chaque cycle d'utilisation.
La DGCCRF et l'Afssaps réalisent actuellement des contrôle de sécurité dans les centres spécialisés et dans les « bars à sourire ». Ils doivent ainsi vérifier la conformité des produits vendus et des prestations proposées.
Source : France-Soir
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