La maladie n'est que trop connue. Elle est le fruit d'une hyperglycémie chronique, touche essentiellement les adultes d'un âge avancé et concerne surtout les personnes obèses ou en surpoids.
Bref, le diabète de type 2 nous menace tous. Selon les experts, plus de 350.000 personnes en souffrent dans le monde ! Si on sait qu'il résulte de la combinaison de facteurs génétiques et environnementaux, du surpoids et notamment de l'accumulation de graisses dans les organes de l'abdomen, entraînant une résistance à l'insuline, bien des choses demeuraient mystérieuses.
"Les îlots de Langerhans occupent une position centrale dans le développement du diabète de type 2 ainsi, la perte de fonction des cellules beta, qui produisent l'insuline, se traduit par une détérioration irréversible de la tolérance au glucose, menant ainsi au diabète", expliquent les chercheurs de la Faculté de Médecine de l'Université libre de Bruxelles (ULB). Qui précise: "Divers travaux à travers le monde ont permis d'identifier plusieurs gènes responsables des risques d'augmentation du diabète. Mais, ceux-ci n'expliquent qu'en partie la maladie, sachant le rôle important tenu aussi par les facteurs environnementaux dans le développement du diabète".
Titillés par ces questions sans réponse, les chercheurs de la Faculté de Médecine, sous la direction de François Fuks, directeur du Laboratoire d'épigénétique du cancer, en collaboration avec les docteurs Decio Eizirik et Miriam Cnop, du Laboratoire de Médecine expérimentale, ont explore pour la première fois la dimension épigénétique de la maladie. Agissant de la sorte, ils arrivèrent à mettre en évidence des défauts épigénétiques majeurs dans les cellules béta des îlots pancréatiques de patients atteints de diabète de type 2. Mieux encore, en exploitant des technologies innovantes et uniques en Belgique, ils réalisèrent une cartographie épigénétique complète de la maladie, identifiant l'altération de 256 gênes ! "Cette signature épigénétique de la maladie met en lumière des mécanismes jusqu'ici insoupçonnés impliquant le dysfonctionnement des cellules beta au cours de l'apparition de la maladie".
Un nouveau chapitre s'ouvre aux médecins et patients. Plus on détecte tôt un diabète de type 2 et plus on intervient tôt pour rétablir une glycémie normale, plus le risque de complications s'amenuise. "Avec l'identification d'une signature épignétique, nous voyons de nouvelles mesures de dépistage de la maladie, permettant de lutter encore plus efficacement contre cette pandémie", concluent les chercheurs de l'ULB.
Source : - ATHENA N°279 - Mars 2012 - Géraldine TRAN - geraldine.tran@spw.wallonie.be - tél. : 081/33 44 91
- Sevice Public de Wallonie - http://athena.wallonie.be
Bref, le diabète de type 2 nous menace tous. Selon les experts, plus de 350.000 personnes en souffrent dans le monde ! Si on sait qu'il résulte de la combinaison de facteurs génétiques et environnementaux, du surpoids et notamment de l'accumulation de graisses dans les organes de l'abdomen, entraînant une résistance à l'insuline, bien des choses demeuraient mystérieuses.
"Les îlots de Langerhans occupent une position centrale dans le développement du diabète de type 2 ainsi, la perte de fonction des cellules beta, qui produisent l'insuline, se traduit par une détérioration irréversible de la tolérance au glucose, menant ainsi au diabète", expliquent les chercheurs de la Faculté de Médecine de l'Université libre de Bruxelles (ULB). Qui précise: "Divers travaux à travers le monde ont permis d'identifier plusieurs gènes responsables des risques d'augmentation du diabète. Mais, ceux-ci n'expliquent qu'en partie la maladie, sachant le rôle important tenu aussi par les facteurs environnementaux dans le développement du diabète".
Titillés par ces questions sans réponse, les chercheurs de la Faculté de Médecine, sous la direction de François Fuks, directeur du Laboratoire d'épigénétique du cancer, en collaboration avec les docteurs Decio Eizirik et Miriam Cnop, du Laboratoire de Médecine expérimentale, ont explore pour la première fois la dimension épigénétique de la maladie. Agissant de la sorte, ils arrivèrent à mettre en évidence des défauts épigénétiques majeurs dans les cellules béta des îlots pancréatiques de patients atteints de diabète de type 2. Mieux encore, en exploitant des technologies innovantes et uniques en Belgique, ils réalisèrent une cartographie épigénétique complète de la maladie, identifiant l'altération de 256 gênes ! "Cette signature épigénétique de la maladie met en lumière des mécanismes jusqu'ici insoupçonnés impliquant le dysfonctionnement des cellules beta au cours de l'apparition de la maladie".
Un nouveau chapitre s'ouvre aux médecins et patients. Plus on détecte tôt un diabète de type 2 et plus on intervient tôt pour rétablir une glycémie normale, plus le risque de complications s'amenuise. "Avec l'identification d'une signature épignétique, nous voyons de nouvelles mesures de dépistage de la maladie, permettant de lutter encore plus efficacement contre cette pandémie", concluent les chercheurs de l'ULB.
Source : - ATHENA N°279 - Mars 2012 - Géraldine TRAN - geraldine.tran@spw.wallonie.be - tél. : 081/33 44 91
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