Une nouvelle technique opératoire impliquant un colorant fluorescent spécifique aux cellules cancéreuses et un système de caméra hypersensible ont été développés par le centre médical universitaire de Groningue (UMCG). Cette technique vise à traiter les femmes atteintes d'un cancer ovarien. Ce type de cancer est souvent découvert seulement à un stade très tardif et en conséquence, le pronostic vital est très mauvais. Cette nouvelle technique opératoire permet de marquer le tissu tumoral présent. Pour la première fois, il a été prouvé que les tissus cancéreux peuvent en effet être détectés à l'aide d'un colorant spécifique lié aux tumeurs. Selon le Docteur Go van Dam, chirurgien de l'UMCG, l'utilisation de colorants fluorescents, est une approche entièrement nouvelle dans le traitement du cancer, et pourrait conduire à une meilleure détection des tumeurs lors de l'excision, lorsqu'il s'agit de cancers de l'ovaire mais aussi du sein ou autres. Les résultats sont publiés aujourd'hui dans la revue Nature Medicine.Le Dr Van Dam a collaboré avec l'Université de Purdue (Etats-Unis).
Dans 85 à 95% des cas, les tumeurs ovariennes malignes possèdent un nombre élevé de récepteurs des alpha-folates (FR-alpha). En liant le colorant fluorescent aux FR-alpha, le tissu tumoral peut être localisé. Il est alors possible de repérer pendant l'opération si le cancer s'est métastasé et quel est le tissu devant être enlevé. Le colorant fluorescent est administré peu de temps avant l'opération et reste actif durant 2 à 8 heures, rendant possible la détection des tumeurs mesurant moins d'un quart de millimètre de diamètre. L'utilisation d'une caméra spéciale, développée à l'Université Technique de Munich, permet la visualisation des cellules marquées. Le projet est un bon exemple de coopération internationale fructueuse entre différentes disciplines, impliquant des chimistes, des techniciens, des pharmacologues, des gynécologues et des chirurgiens.
Le principal avantage de cette technique opératoire est qu'elle permet d'explorer une grande zone abdominale. L'emplacement du tissu tumoral peut être déterminé avec un plus grand degré de certitude. Tout traitement supplémentaire post-opératoire peut être ciblé de manière plus minutieuse et peut donc donner de meilleurs résultats. Une étude sur la sécurité d'utilisation des colorants fluorescents impliquant 350 patients a été menée par le Docteur Lucy Crane de l'UMCG. Maintenant que les premiers essais ont fait leurs preuves, de nouvelles recherches impliquant de plus grands groupes de patients atteints de cancer ovarien est nécessaire afin d'étudier son efficacité au niveau des taux de survie. Une coopération avec la Clinique Mayo (Etats-Unis) visant à mener cette investigation vient de voir le jour.
Source : UMCG
Dans 85 à 95% des cas, les tumeurs ovariennes malignes possèdent un nombre élevé de récepteurs des alpha-folates (FR-alpha). En liant le colorant fluorescent aux FR-alpha, le tissu tumoral peut être localisé. Il est alors possible de repérer pendant l'opération si le cancer s'est métastasé et quel est le tissu devant être enlevé. Le colorant fluorescent est administré peu de temps avant l'opération et reste actif durant 2 à 8 heures, rendant possible la détection des tumeurs mesurant moins d'un quart de millimètre de diamètre. L'utilisation d'une caméra spéciale, développée à l'Université Technique de Munich, permet la visualisation des cellules marquées. Le projet est un bon exemple de coopération internationale fructueuse entre différentes disciplines, impliquant des chimistes, des techniciens, des pharmacologues, des gynécologues et des chirurgiens.
Le principal avantage de cette technique opératoire est qu'elle permet d'explorer une grande zone abdominale. L'emplacement du tissu tumoral peut être déterminé avec un plus grand degré de certitude. Tout traitement supplémentaire post-opératoire peut être ciblé de manière plus minutieuse et peut donc donner de meilleurs résultats. Une étude sur la sécurité d'utilisation des colorants fluorescents impliquant 350 patients a été menée par le Docteur Lucy Crane de l'UMCG. Maintenant que les premiers essais ont fait leurs preuves, de nouvelles recherches impliquant de plus grands groupes de patients atteints de cancer ovarien est nécessaire afin d'étudier son efficacité au niveau des taux de survie. Une coopération avec la Clinique Mayo (Etats-Unis) visant à mener cette investigation vient de voir le jour.
Source : UMCG
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