Le nouveau statut des médecins résidents a été publié, dimanche 24 juillet au Journal officiel et entre en vigueur avec un effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008. Les médecins résidents, qui avaient observé une grève pendant plus de trois mois, attendaient impatiemment sa publication, mais sont surpris par le contenu du texte. « Nous nous étions mis d'accord avec le ministère de la Santé dans le cadre d'une commission mise en place pour débattre de nos revendications sur les taux de rémunération correspondant à chaque année et qui sont calculés sur la base de la rémunération du praticien spécialiste assistant de la santé publique. On a constaté hier que les taux ont été modifiés », indique le Dr Sid Ali Marouane, l'un des porte‑parole du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra).
« La rémunération du médecin résident en première année devait représenter 80 % du salaire du maître‑assistant par exemple. Mais dans le décret on a retrouvé un taux de 65 % », explique‑t‑il. Une réunion devrait avoir lieu prochainement pour débattre de la question, selon notre interlocuteur. Les médecins résidents estiment que le statut publié n'est pas conforme à celui qu'ils ont signé et dont ils détiennent une copie. Ils ont pu, cependant, arracher quelques concessions avec ce nouveau statut. La durée hebdomadaire de travail et de formation a été réduite de onze à dix demi‑journées. Désormais, les médecins en spécialisation bénéficieront du transport et de service en matière de restauration lorsqu'ils sont astreints à une garde. En outre, les résidents « peuvent être mis en position de détachement au niveau national ou à l'étranger en vue d'une formation. Dans ce cas, ils continuent à bénéficier de leurs droits de l'établissement d'origine dont ils relèvent selon des modalités fixées par arrêté conjoint du ministre chargé de l'enseignement supérieur et du ministre chargé de la santé ».
Les médecins résidents avaient décidé de geler leur grève le 14 juillet dernier à l'issue d'une assemblée générale. Ils avaient repris leur travail le 17 juillet après plus de trois mois de grève, des actions de protestation et plusieurs sanctions. La dernière ordonnée par le département de la Santé était la suspension de leur salaire. Certains d'entre eux avaient même reçu des fiches de paie avec 0 DA.
La question relative à la suppression du service civil reste toujours en suspens. Elle n'a d'ailleurs pas été évoquée dans le nouveau statut. « C'est la preuve de la non‑conformité de cette disposition avec le statut et la Constitution », affirme le Dr Yellès du Camra. Notre interlocuteur rappelle qu'il s'agit d'une loi générale. « Le service civil a été instauré en 1984 pour tous les universitaires algériens puis suspendu en 1989. Il a été réinstauré pour la seconde fois en 1999 mais seulement pour les médecins spécialistes », ajoute‑t‑il.
Samia Amine, TSA
« La rémunération du médecin résident en première année devait représenter 80 % du salaire du maître‑assistant par exemple. Mais dans le décret on a retrouvé un taux de 65 % », explique‑t‑il. Une réunion devrait avoir lieu prochainement pour débattre de la question, selon notre interlocuteur. Les médecins résidents estiment que le statut publié n'est pas conforme à celui qu'ils ont signé et dont ils détiennent une copie. Ils ont pu, cependant, arracher quelques concessions avec ce nouveau statut. La durée hebdomadaire de travail et de formation a été réduite de onze à dix demi‑journées. Désormais, les médecins en spécialisation bénéficieront du transport et de service en matière de restauration lorsqu'ils sont astreints à une garde. En outre, les résidents « peuvent être mis en position de détachement au niveau national ou à l'étranger en vue d'une formation. Dans ce cas, ils continuent à bénéficier de leurs droits de l'établissement d'origine dont ils relèvent selon des modalités fixées par arrêté conjoint du ministre chargé de l'enseignement supérieur et du ministre chargé de la santé ».
Les médecins résidents avaient décidé de geler leur grève le 14 juillet dernier à l'issue d'une assemblée générale. Ils avaient repris leur travail le 17 juillet après plus de trois mois de grève, des actions de protestation et plusieurs sanctions. La dernière ordonnée par le département de la Santé était la suspension de leur salaire. Certains d'entre eux avaient même reçu des fiches de paie avec 0 DA.
La question relative à la suppression du service civil reste toujours en suspens. Elle n'a d'ailleurs pas été évoquée dans le nouveau statut. « C'est la preuve de la non‑conformité de cette disposition avec le statut et la Constitution », affirme le Dr Yellès du Camra. Notre interlocuteur rappelle qu'il s'agit d'une loi générale. « Le service civil a été instauré en 1984 pour tous les universitaires algériens puis suspendu en 1989. Il a été réinstauré pour la seconde fois en 1999 mais seulement pour les médecins spécialistes », ajoute‑t‑il.
Samia Amine, TSA
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